Prix public : 35,00 €
Dans les décennies qui suivirent la Seconde Guerre mondiale, les empires coloniaux d'Afrique ont laissé place à plus de quarante Etats-nations. Au coeur de cette transformation, on trouve en Afrique française la citoyenneté, le droit d'avoir des droits. Les leaders africains réussirent à faire inscrire dans la Constitution de 1946 le droit de cité des ressortissants d'outremer. Mais qu'est-ce, concrètement, que la citoyenneté ? Et que veut dire : être français ? Cette somme magistrale de l'un des plus grands historiens actuels, professeur d'histoire à l'Université de New York, montre comment fut vécue, en Afrique comme en métropole, la fin de la domination coloniale française et donne un sens historique à deux notions que la plupart des Français croient comprendre : la nationalité et la souveraineté. Au nombre des surprises de ce livre : le fait que les politiques africains revendiquèrent moins l'indépendance que l'égalité politique, sociale et économique avec les autres citoyens français ; la preuve qu'il existe de multiples façons d'être français ; la lumière sur les compromis de la France en AOF pour sauvegarder son empire tandis qu'en Algérie la violence faisait rage ; et la forte influence des Africains sur les textes fondateurs de la IVe et de la Ve République...