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Le rôle historique et politique de premier plan joué par Jean-Paul II ne doit pas faire oublier que plusieurs « locataires » du Vatican ont eux aussi, au cours des derniers siècles, marqué non seulement l’histoire de l’Église mais aussi l’Histoire tout court. Ce livre propose de retracer les portraits de ces papes dont les convictions et le règne ont pesé sur le cours de l’histoire. Au fil des pages, on redécouvre les figures « modernistes », comme par exemple celle de Pie VII, le pape qui signe avec Napoléon le Concordat limitant les pouvoirs de l’Église par rapport à l’État français, ou de Léon XIII, qui accepte le ralliement de l’Église à la République et s’intéresse au catholicisme social. Inversement, l’auteur décortique l’impact des pontificats plus conservateurs comme celui de Pie IX, qui organise le concile de Vatican I, lance le dogme de l’infaillibilité pontificale et cristallise l’opposition de l’Église à l’égard de la modernité démocratique. Enfin, Henri Tincq revient sur le parcours des grands papes du XXe siècle : Pie XI, pourfendeur de la montée des totalitarismes brun et rouge dont il est contemporain ; Pie XII, qui laisse faire la Shoah ; Jean XXIII et Paul VI, dont les noms restent inséparables du grand virage pris par l’Église catholique avec Vatican II ; Jean-Paul II enfin et Benoît XVI. Mais ce dernier sera-t-il un grand pape ?