Prix public : 24,90 €
Edouard, Jacques : deux enfants de Georges Pompidou ? Bien sûr. Un aîné qui aime l’ombre et un cadet qui piaffe d’impatience ? Nul n’en doute. Des « amis de trente ans ? Peut-être. Deux complices qui ne sauraient devenir des rivaux ? Rien, désormais, n’est moins sûr… Car, dans l’histoire d’Edouard et de Jacques, il y a eu beaucoup de malentendus, quelques illusions et un certain nombre de duperies. Assez, en tout cas, pour que cette belle histoire tourne mal et conduise, inéluctablement, à un affrontement qui risque d’être fatal à l’un – ou à l’autre. C’est donc cette histoire, ses coulisses, ses enjeux, et son climat parfois cocasse, parfois douloureux, que Catherine Nay a voulu raconter dans ce livre. On y rencontre des premiers rôles et des figurants obscurs. Des intrigants, des traîtres, des ténors, des seconds couteaux. On y rencontre, surtout, un Régent appelé au secours d’un Dauphin et qui, malgré lui, prend goût au pouvoir qu’on lui avait confié, et qu’il devait rendre, et qu’il n’a pas voulu rendre. La politique n’est-elle pas, d’abord, une machine à détruire l’amitié ? Alors cette histoire – où l’idéologie compte moins que la psychologie – n’était-ce qu’une comédie ? Ou une tragédie ? Ou une tragi-comédie ? Observons, pour l’heure, que l’ingratitude et l’ambition y ont leur part. Ainsi que cet étrange aveuglement qui s’empare des hommes lorsque le pouvoir, soudain, devient leur unique passion.