Prix public : 18,30 €
La Transe des insoumis est le second volet des Hommes qui marchent. Il s'agit d'un récit où s'entrecroisent le passé de Malika Mokeddem et sa vie d'aujourd'hui, ces deux époques étant liées par le thème de l'insomnie, mal dont souffre l'auteur depuis sa petite enfance. La Transe des insoumis est le nom qu'elle donne à l'insomnie. Cette incapacité à sombrer aisément dans le sommeil lui a très tôt fait prendre conscience de sa rebellion, et a peu à peu contribué à l'arracher à sa famille pour devenir un jour médecin puis écrivain. " Pourquoi ne dors-tu pas ? " lui demandait sa grand-mère quand elle était petite. Malika répondait par une parade imparable : " Je ne sais pas dormir ". Désormais, elle connaît par coeur l'insomnie, elle l'a apprivoisée. Elle est le coût du corps à corps du médecin qu'elle est devenue avec la mort, de l'écrivain avec l'intranquillité et tous les dangers de l'écriture. La Transe des insoumis revient sur les luttes essentielles de l'enfance et de l'adolescence et met en regard les thèmes, ruptures, solitude, livres, travail : scolarité puis études de médecine, apprentissage de la liberté Là-bas, c'est-à-dire en Algérie, et ici. Si Les Hommes qui marchent était le livre du départ, La Transe des insoumis est le livre du retour. Retour vers le village natal en Algérie, retour vers le père, après vingt-quatre ans d'absence