Prix public : 31,90 €
Depuis les années 60, Pierre Achard s?est aperçu que leur « dernière scène » - ou «Final-cut » - était souvent un film en soi, une tragédie secrète d?autant plus troublante que la fiction y rejoignait définitivement la réalité, que les stars y jouaient le rôle de leur vie, face à un adversaire pire que Jack Palance, Lee Van Cleef et Richard Widmark réunis : leur destin. Qu?ils n?étaient jamais aussi grands, beaux et bien sûr vrais qu?à cette seconde-là, leur dernière heure, face à l?ultime caméra, les Bogart, Flynn, Gable, Clift, Wayne, Power, Hudson, Monroe, Mansfield, Valentino, Dean, Ladd, Wood, Hepburn, etc. Et que cette dernière séquence valait d?être mise en scène, comme on écrit un roman. Presque policier, genre « enquête à Malibu », de piscine en yacht et de baignoire en boudoir, avec une centaine de victimes et un seul coupable : Hollywood. Ainsi sont racontés dans ce texte une foule de destins fabuleux, de seconds couteaux brisés, dont chacun pourrait être un film. Connaissez-vous l?histoire de Jeff Chandler ou d?Audie Murphy ? La réalité s?est ainsi révélée bien plus spectaculaire, émouvante, cinématographique et l?écrire, c?était forcément raconter la mort d?Hollywood, le vrai, celui des années 20 à 60. Ainsi sont mises en scène ces dernières heures, l?aurore fatale ou le verre aux somnifères, les tapis verts et les roulettes russes? Ce livre est donc consacré à un petit royaume continuellement ensoleillé, fût-ce aux sunlights, où, de temps en temps, tombait une étoile du ciel sur les trottoirs, un météore en technicolor.