Prix public : 31,90 €
Avril 1910, panique sur terre et dans le ciel. La comète de Halley est sur le point de frôler notre planète, et la succession du pape Léon XIII est imminente. A Vienne, Hermann Freytag, correcteur à l’ancienne, retraité depuis peu, passe ses journées au Café Sperl, à dépouiller les journaux et à ruminer des idées de romans. Dans cette ambiance de fin de monde, le célèbre Boris Basch, auteur de livres à succès, annonce à son éditeur qu’il vient de terminer son roman et que Freytag est le seul correcteur en qui il a confiance. L’équilibre de la maison d’édition est en jeu et le directeur est contraint de prier Freytag de se remettre au travail. Ce dernier empoche l’avance et continue à brasser ses idées noires, déplorer l’état du monde moderne avec le père Anton, ou apprendre l’esperanto de la bouche de la belle Rosita, dont il est secrètement amoureux. C’est alors qu’apparaît le mystérieux Signori. Familier des cercles les plus secrets du Vatican, il en sait long sur le manuscrit de Barsch, susceptible de produire l’effet d’une bombe dans les finances du Saint-Siège. Freytag, se trouve confronté à un choix difficile … bientôt une question de vie ou de mort. Le faux ami se déroule en grande partie à Vienne, au temps où elle était la capitale culturelle et intellectuelle d’Europe. Un roman littéraire au style classique, une histoire faite d’ombre et de lumière qui éclaire une période sombre de l’histoire du Vatican. Henrik B. Nilsson est né en Suède en 1971, mais a grandi en Allemagne. Titulaire d’une licence d’économie, il a fondé sa propre maison d’édition, Minotaur, en 1999, avant de la céder et de reprendre des études à l’université de Lund, où il obtint un master de Creative writing sous la direction de Björn Larsson. Henrik Nilsson vit désormais à Malmö avec sa famille. Le faux ami a obtenu le grand Prix Littéraire suédois dédié aux premiers romans : Borås Tidnings Debutantpris.