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Dans ces deux pays aux systèmes juridiques voisins, la justice doit au contexte politique d'être une «autorité judiciaire » soumise pouvoir de l'État. Cependant, depuis peu, les sociétés françaises et italiennes semblent découvrir la nécessité d'un débat sur l' « auto gouvernement » des juges, en un mot leur indépendance. Les interventions réunies ici permettent d'aborder plusieurs aspects que sont d'abord l'origine de cette nouvelle exigence : nouveau rapport à la morale ou rupture du rapport de force entre les politiques et la justice. Enfin, l'indépendance de la magistrature se conçoit-elle de la même façon selon qu'on l'envisage par son statut, en terme purement procédural ou au regard de la place des juges dans la cité, dans leurs relations avec les autres corps sociaux ? A la faiblesse de la réponse parlementaire à la question de la légitimité du juge, répond éventuellement la conscience que l'autorité de celui ci n'est pas nécessairement surdéterminée par le pouvoir de celui qui l'a nommé.