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La globalisation est une dynamique complexe qui fascine et rebute. Le terme n'appartient pas aux juristes, il ne figure pas dans leur lexique habituel. Il les concerne néanmoins car il marque des mutations profondes de l'organisation et de la stratégie des entreprises. Et ce n'est pas sans effets sur les relations de travail. Bien sûr, les migrations internationales des travailleurs, contrariées par ailleurs, sont stimulées par la globalisation, mais sa portée est plus diverse. Ainsi, la financiarisation de l'économie, ombre portée de la globalisation, contribue à remodeler les relations employeur/salariés. De même, le basculement des économies européennes de l'industrie vers les services, qui accompagne la globalisation, entraîne une fluidité des activités redoutable à réguler. Enfin, la mobilité des entreprises elles-même à l'échelle mondiale, crée des perturbations, sources de dumping social. L'objectif de cet ouvrage est de mesurer l'incidence de la globalisation sur le droit du travail en croisant une perspective macroscopique pour étudier des amples phénomènes, tels que la concurrence entre systèmes juridiques et la financiarisation des relations de travail, et des perspectives microscopiques pour observer des manifestations plus limitées mais très concrètes de la globalisation.