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« La faute au laissez-faire! », a entonné tout le monde lors de la récente crise économique. Heureusement, « le laissez-faire, c'est fini », a annoncé Nicolas Sarkozy. Donc, il n'y aura plus de crise? Pourtant, la crise n'est pas finie. Elle se manifeste dans les soubresauts de la Bourse autant que dans l'incapacité des États à payer leur dette et à maîtriser leur déficit. Ce livre nous amène où la crise est apparue à l'été de 2007, c'est-à-dire dans le marché, américain surtout, des titres adossés à des créances hypothécaires. Ce marché de même que celui de l'immobilier résidentiel en général, l'État américain les avait pris sous son aile. Comme disait George Bush en 2002, « quand quelqu'un souffre, il faut que l'État bouge ». Il y a toujours des gens qui souffrent et l'État s'agite sans cesse. L'Amérique est-elle vraiment si différente de la France? Une crise du laissez-faire? Les faits et les statistiques parlent d'eux-mêmes. C'est d'une autre crise qu'il s'agit. Mais laquelle? En tentant de répondre à ces questions, Pierre Lemieux nous entraîne dans une exploration des théories macroéconomiques et dans un examen du xxe siècle, dont Mussolini rêvait qu'il fût « le siècle de l'État ». Un livre essentiel pour comprendre la finance, l'Amérique, la France, et la vraie crise qui dépasse à toute vitesse le train à l'arrêt.