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Une nouvelle traduction de Contre Ibis en vers où l’on redécouvre toute la vigueur pamphlétaire d’Ovide. <p>Quel est le point de rencontre improbable, locus communis rassemblant mnémotechniquement Théocrite, Callimaque, Apollonius de Rhodes, Ovide, L.-F. Céline et J.-P. Sartre ? Qu’arriva-t-il au gracieux poète de l’Art d’aimer pour qu’il entreprenne à cinquante ans d’évoquer en 388 vers plus de 230 tortionnaires ou suppliciés par plus de cent genres de supplices différents, en usant dans deux cas sur trois de définitions par énigmes ? Comment put-il y parvenir ? Les antiques furent-ils oulipiens ? Leur mémoire survitaminée ?
Olivier Sers répond à toutes ces questions et à bien d’autres dans son introduction à sa traduction du Contre Ibis. Établie vers pour vers (alexandrin, décasyllabe), celle-ci dévoile à droite du texte, en italiques, les noms exprimés par énigmes. Lui font suite le texte du calligramme de Théocrite La Syrinx, dont les liens avec l’Ibis sont pour la première fois mis en lumière, un bilan des supplices, et un copieux index des noms propres, l’ensemble fournissant toutes informations utiles sur les anecdotes évoquées, leur contexte, les techniques de codage employées par le poète, et les mobiles de sa reconversion inattendue dans l’oulipisme.</p>