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Ce livre devrait donner une idée de ce qu’aucun livre, aucune bibliothèque ne peuvent enfermer. « Paradis de l’esprit humain », selon le mot de Hegel, la pensée antique ne cesse de nous apprendre à philosopher.
Ce livre devrait donner une idée de ce qu’aucun livre, aucune bibliothèque ne peuvent enfermer ! Et d’abord la beauté même, et la grandeur d’un classicisme libre : ce miracle qui affleure dans tant de pages de Platon ou de Cicéron, dans l’énergie de Lucrèce, dans la lucidité de Sénèque.
Mais une bibliothèque idéale des philosophes antiques ne pouvait pas non plus laisser de côté cette autre façon quelque peu décalée dont la philosophie antique elle-même se met en question, en se réfléchissant ou en s’ouvrant au monde oriental : on lira, on découvrira, Plutarque, Porphyre, Origène, Philon, Hermès Trismégiste et tant d’autres joyaux de l’esprit humain d’une actualité constante et d’une profondeur qui ne cesse de donner à penser. Jean-Louis Poirier, maître d'œuvre de cette bibliothèque idéale, cite Hegel à propos de l'Antiquité, qu'il jugeait « un paradis de l'esprit humain ». Paradis que l'on retrouve dans ce choix de philosophes constituant cette bibliothèque idéale, ou Aristote, Platon, Sénèque, Epicure tiennent bonne place. Cette Bibliothèque idéale des philosophes antiques est un bonheur. Il faut l'entendre au sens ancien du terme : accident favorable, « heur » se révélant bénéfique. Car ce hasard qui ravit n'est pas un manuel, ni un grave et pesant recueil. Juste un choix, très libre et savant, de pages philosophiques, grecques et latines, échelonnées sur une dizaine de siècles, depuis l'Athènes classique jusqu'à l'Empire romain déclinant. Philosophe, jadis enseignant, toujours curieux, amoureux des langues anciennes, l'auteur de ce remarquable recueil nous prévient : il convient, pour aborder son livre, de se débarrasser des préjugés et des illusions que nous nourrissons à l'égard de l'Antiquité. Jean-Louis Poirier nous présente une sélection de textes classiques qui relèvent de ce que nous appelions autrefois « les humanités », car ils appartiennent aux fondements de la culture européenne. Ce que l'on trouve, au détour des textes d'auteurs méconnus comme Proclus, Boèce ou Philon d'Alexandrie, c'est peut être un nouveau regard sur la philosophie, une autre « bibliothèque idéale » que celle de doctes classiques dorés sur tranche. 688 p., broché.