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Les écrits politiques les plus importants du légiste normand Pierre Dubois, publiés en 1307. Sa vision de la reconquête de la Terre Sainte lui suggère une série de réformes touchant à tous les aspects de la vie de la chrétienté du XIVe siècle. Paix universelle, création d’une union européenne, établissement d’un tribunal d’arbitrage international, cessation des guerres et fin des litiges, une armée paneuropéenne pour pacifier le Proche-Orient, la papauté réduite au rôle de guide spirituel suite au démantèlement des États du Pape, sécularisation des biens ecclésiastiques, promotion des femmes dans l’éducation, formation de femmes-chirurgiens, enseignement des langues orientales – autant de projets qui seraient d’actualité aujourd’hui encore, mais qui datent de 1307 !<br /><br />Le présent volume vise à faire connaître au lecteur les plus importants écrits politiques du légiste normand Pierre Dubois (<em>c.</em> 1255 - <em>c.</em> 1321), <em>De la reconquête de la Terre Sainte</em> et <em>De l’abrègement des guerres et procès du royaume des Francs</em>.<br />Sa vision de reconquête de la Terre Sainte lui suggère une série de réformes touchant à tous les aspects de la vie de la chrétienté : de l’établissement de la paix universelle et la réforme des rapports entre l’Église et l’État, jusqu’à la fondation d’écoles de type nouveau. Pierre Dubois témoigne de la soif d’expansion qui a saisi l’Occident à partir de la fin du XIIe siècle. Le traité <em>De la reconquête de la Terre Sainte </em>est le chant du cygne d’un idéal moribond : la croisade. Mais les idées mobilisées pour défendre ce qu’il conçoit comme la seule voie de pacification des conflits internes à la chrétienté — création d’une union européenne, sécularisation des biens ecclésiastiques, enseignement des langues orientales ou encore formation de femmes-chirurgiens — n’ont rien de passéiste. Pierre Dubois témoigne de la soif d’expansion qui a saisi l’Occident à partir de la fin du XIIe siècle. Le traité <em>De la reconquête de la Terre Sainte</em> est le chant du cygne d’un idéal moribond : la croisade. Mais les idées mobilisées pour défendre ce qu’il conçoit comme la seule voie de pacification des conflits internes à la chrétienté — création d’une union européenne, sécularisation des biens ecclésiastiques, enseignement des langues orientales ou encore formation de femmes-chirurgiens — n’ont rien de passéiste.