Prix public : 48,00 €
la Renaissance, le terme de prononciation dfinit prioritairement le champ de l'action rhtorique et rfre la part sensible du discours de l'orateur (le geste et la voix). Or, un moment o l'imprim semble d'ores et dj s'tre impos, la lecture haute voix et l'art de bien prononcer continuent tre valoriss dans les pratiques culturelles et cet ouvrage tente de montrer qu' la Renaissance et encore au XVIIe sicle, l'crit est, malgr une ide reue, concurrenc par l'oral. Cette concurrence entre deux modes de transmission possibles des textes n'est pas seulement analyse ici en termes thoriques ( travers les arts potiques ou rhtoriques et les discours sur les langues) mais elle est aussi tudie en termes pratiques, c'est--dire dans des domaines o l'expression orale et la diction sont ncessaires: posie, musique, oraison et thtre. Au terme d'un parcours qui fait ainsi passer de la prononciation en posie l'articulation des langues vulgaires, cet ouvrage se propose donc de rvaluer la relation entre le dit et l'crit afin de montrer que les XVIe et XVIIe sicles n'ont pas nglig ce que Paul Zumthor appelait la voix et ont mme rflchi la manire dont la possible profration d'un texte pouvait influer sur son criture mme.