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La réalité d’Edgar Poe se dédouble en se déformant. Le fantastique apparaît alors. Le grotesque, c’est la difformité ridicule. Poe a séduit Baudelaire par ce pouvoir de multiplier les mondes. Les Histoires extraordinaires projetaient le lecteur dans un univers scientifique, les Nouvelles histoires extraordinaires le plongeaient dans l’inconscient. Dans ce troisième volume, Poe poursuit la logique jusqu’à l’absurde. Le joueur d’échecs de Maelzel est-il un automate aussi perfectionné que nos jeux électroniques ou une supercherie ? Dans quelles conditions Marie Roget, la belle parfumeuse, est-elle morte ? La première femme aimée réapparaît-elle à l’époux qui se remarie ? L’imagination délirante de Poe nous démontre l’absurde avec la plus rigoureuse logique et un style lumineux. Traduction et notices de Charles Baudelaire. Introduction de Michel Zéraffa.