Prix public : 8,40 €
Qu’il mette en scène le procès d’un Blanc accusé du meurtre effroyable de cinq enfants noirs (et qui sera acquitté), le parcours d’un jeune homme qui tente de faire diminuer son « degré de noirceur » pour décrocher un emploi ou le quotidien d’un vendeur de centre commercial confronté à des clients devenus zombies, Nana Kwame Adjei-Brenyah le fait avec une maîtrise et une maturité stupéfiantes. Avec ce premier livre incroyablement inventif, il donne à voir avec une effarante lucidité la violence et la déshumanisation de notre monde. Si la fiction peut contribuer à bousculer les mentalités, alors Friday Black est une puissante arme littéraire. Les débuts de Nana Kwame Adjei-Brenyah ont de quoi impressionner. Ses histoires passent de la science-fiction à l’intime, de la satire du consumérisme à l’amour d’un fils pour sa mère. En une phrase, il crée un monde. Gladys Marivat, Le Monde. Un recueil de nouvelles corrosives. Didier Jacob, L’Obs. Traduit de l’anglais (États-Unis) par Stéphane Roques.