Prix public : 7,90 €
« Elle trouve refuge dans une grotte érigée avec des mots, des images et des chansons, la beauté des choses qui la bouleverse lui sert de kaléidoscope pour observer les jours et les gens. Ainsi le quotidien paraît moins féroce. » Anna, mélancolique façon Sagan, se débrouille comme elle peut avec la vie. Plutôt mal. Elle en rit, pourtant. Coincée entre une mère féministe atteinte d’une joyeuse démence, trois filles à l’adolescence woke et un mari au sourire fuyant, Anna, entourée d’amies, pourrait crier « arrêtez tout ! », mais ça ne marche qu’au cinéma. Comment font les gens ? Pour tout faire ? Pour ne pas être entamés par le malheur ambiant ? Un texte universel, où se confondent chagrins et sourires. Dans ce roman de la condition féminine résonne l’époque tout entière. Dorothée Werner, Elle. Olivia de Lamberterie épingle les expressions à la mode de notre curieux siècle. En envoyant quelques piques bien senties et en enchaînant les dialogues qui crépitent. Alexandre Fillon, Transfuge.