Prix public : 8,40 €
Une femme emménage avec les siens et des amis dans la maison de son enfance au cœur de la forêt. Resurgissent alors les souvenirs d’une histoire familiale tissée d’abandons, mais aussi hameçonnée à la joie par une mère associant la sirène d’une ambulance à une femme qui accouche, un père qui trouve des trèfles à quatre feuilles sans les chercher, des enfants qui lui ont appris à marcher. Quand l’hiver perce les murs, la tapisserie s’épluche et les souris font leur nid dans le piano. Alors on se penche sur l’extérieur, comme pour la première fois. Dehors, une nouvelle langue se fait entendre. Celle des lucioles, des pins blancs et du mélilot. Dehors, un super-héros dompte les peurs à bord de son tracteur, un peintre japonais trace ses tableaux avec la sueur des amants. Dehors, tout redevient possible. Après le triomphe de La femme qui fuit, ce roman explore la femme qui reste, enracinée, vivante. Il y a chez Anaïs Barbeau-Lavalette l'urgence de se rappeler combien la nature et l'humain forment parfois une union magnifique qui transcende les âges. Marie Jouvin, Lire magazine littéraire. Le style de Femme forêt réussit à rendre sensible, plutôt qu’intelligible, la façon dont la nature renoue avec « tout un pan de [s]on humanité ». Le trouble – et l’enchantement – qui saisit le lecteur tient en grande partie à sa façon d’expérimenter un autre rapport au monde extérieur et de nous y entraîner à sa suite. Florence Bouchy, Le Monde des livres.