Prix public : 7,70 €
Le Musée national de Beyrouth se situe sur la ligne de démarcation qui fut la frontière visible entre Beyrouth-Est et Beyrouth-Ouest tout au long de la guerre civile, laquelle dura quinze ans. Diane Mazloum est une romancière qui aime l’imagination et le passé récent. Elle n’aurait sans doute pas dû se frotter à la matière historique, sédimentée, confetti d’empires disparus, qui veille sous les murs et s’agrippe aux cryptes du seul musée qui fait office de mémoire au Liban. Musée d’une nation ou de l’absence d’une nation ? L’auteure se rend compte, dans cet émouvant récit griffé de vérités, que de Rome à Beyrouth, c’est le passé qui fait le présent, c’est l’ombre des morts qui recouvre l’existence des vivants et l’illumine. Un récit d’une sensibilité hors norme, d’une extrême finesse. Une écriture à fleur de peau éblouissante. Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire. C'est un chant scriptural où la genèse d'une civilisation, figée en reliques fantômes, renvoie au naufrage des âmes et à l'espoir des aubes. Marc Lambron de l'Académie française, Le Point. C'est son texte le plus personnel, le plus universel, le plus émouvant. Bernard Babkine, Le Figaro Madame. En annexes, quatre textes de l’auteure publiés en 2020 après l’explosion à Beyrouth.