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LA SÉDUCTION La journaliste, correspondante du New York Times à Paris, était plutôt connue pour ses scoops sur l'Iran. Dans La Seduction, elle mène l'enquête sur les tréfonds français....La séduction est au coeur de l'esprit français, pense Elaine Sciolino. " Une idéologie non officielle. " Par séduction, elle entend un vaste ensemble de comportements qui codifient les relations sociales, l'art de la conversation et jusqu'à la diplomatie. Depuis que son empire a beaucoup rapetissé, la France s'est recyclée dans le " soft power " qui n'est autre que la faculté de séduire et d'attirer. –;Corine Lesnes, Le Monde Pour la journaliste du New York Times Elaine Sciolino, l'affaire Strauss-Kahn n'aurait 'pas pu se produire aux Etats-Unis': s'il avait été américain, l'ancien ministre ne serait probablement pas parvenu à la tête du Fonds monétaire international (FMI). Les journaux se seraient lancés dans ' des investigations complètes ' sur le caractère de séducteur – parfois brutal – qui lui est prêté depuis longtemps. ' La question n'est pas tant "Est-ce qu'il a une liaison ?' que "Existe-t-il un mode de comportement qui se répète depuis des années ?' souligne-t-elle.... Je suis peut-être puritaine, reconnaît-elle, mais je suis toujours surprise par le respect observé en France pour la vie privée des hommes politiques. –;Corine Lesnes, Le Monde Quand Elaine Sciolino, correspondante du " New York Times " à Paris, s'est mis en tête d'explorer " la séduction ", en français dans le texte, il y avait de quoi être étonné. Ce n'est pas le genre de prédilection de cette ancienne reporter de guerre. Mais c'est peut-être pour cela que son, odyssée burlesque d'une Candide au pays de la " French séduction ", touche si juste. De dîners en ville en interviews, la journaliste croque d'une plume acérée le comportement de l'establishment parisien. La séduction, c'est notre ADN, notre raison d'être, nous dit-elle. Pour une raison quasi géopolitique : notre pays, " de la taille du Texas ", s'accroche à cette exception culturelle, ce " soft power ", pour compenser sa perte d'influence. Et vlan. Dans les yeux d'Elaine Sciolino, nous sommes un pays délicieux et suranné. Mais aussi indécrottablement sexiste.... En anglais, la séduction a une connotation négative. Elaine Sciolino se rend vite compte qu'en France c'est le contraire. Chez nous, la séduction est partout. Dans le café d'une marque célèbre " nommé désir ", et dans toutes ces publicités qui déshabillent les femmes pour vendre du yaourt. –;Le Nouvel Observateur En pleine affaire Dominique Strauss-Kahn, la correspondante du New York Times à Paris, Elaine Sciolino, a croqué avec à-propos les moeurs de l'establishment français dans un livre intitulé La Séduction....D'une plume acérée, elle explore, maints exemples à l'appui, l'importance de la séduction en France dans les arcanes du pouvoir mais aussi au travail. –;Le Parisien Elaine Sciolino a... été correspondante de guerre. Elle a écrit un livre sur l'Irak et un autre sur l'Iran. La géopolitique reste présente à son esprit : la séduction " est une stratégie essentielle pour permettre à la France de survivre comme pays d'influence ". Dont acte. –;Books Elaine Sciolino, ancienne rédactrice en chef du bureau parisien du New York Times, a publié en juin aux Etats-Unis un livre intitulé La Séduction.... Installée en France depuis 2002, elle s'amuse à décrypter l'art de la séduction à la française. Le livre a été rédigé bien avant que n'éclate l'affaire Strauss-Kahn, mais il a bien sûr pris une tout autre dimension avec le scandale. –;Courrier International Dans un essai... publié aux États-Unis sur les Français et les femmes, une journaliste du New York Times s'offusque de ce que, en l'accueillant, en 2002, à l'Élysée, Jacques Chirac ait serré la main de son collègue, et, protocolairement, baisé la sienne. Diable! Dans ce qui fut jadis le paradis de la séduction, il n'y aura bientôt plus de salut pour personne. À moins, bien entendu, qu'on soit une femme. –;Alain-Gérard Slama, Le Figaro On est content pour l'auteur, correspondante du New York Times à Paris, d'avoir pu goûter ces moeurs d'un autre temps avant de se voir infliger un coup fatal en révélant toute la médiocre hypocrisie à laquelle elles ont été réduites. –;Pascale-Marie Deschamps, Enjeux-Les Echos Une enquête sur la séduction comme conduite de vie des Français, menée par une ancienne reporter de guerre américaine. Politiciens, publicitaires, businesswomen ou femmes du monde sont autant de témoins de cette propension hexagonale à préférer les préliminaires à la acte, ou disons, un goût immodéré pour la conversation, un besoin pathologique d'auréoler le sexe du charme de la culture. –;Sean J. Rose, Livres Hebdo Au détour de rencontres avec d'anciens hommes politiques, elle montre que les Français ne sont pas tous, et pas uniquement, des bourrins machistes sans respect pour les femmes. Les Français sont adeptes d'un art de vivre (qui inclut, outre une incorrigible séduction, le bon vin, le fromage et la quête du plaisir), là où les Américains se contentent d'un mode de vie " telle une maîtresse insaisissable, la France ne se révélerait jamais entièrement à nous. Aujourd'hui encore, quand je tourne le coin d'une rue de Paris, je me dis qu'il va peut-être m'arriver quelque chose d'agréable, l'étape suivante d'un éternel processus de séduction. " Une observation passionnante. –;Force Ouvrière Hebdo À travers une enquête passionnante, la journaliste américaine Elaine Sciolino décrypte les comportements des Français, qui séduisent comme ils respirent... J'ai découvert la puissance du " on ne sait jamais ", ou pourquoi les Françaises ne vont jamais acheter leur pain en jogging. Parce que, dans n'importe quelle situation du quotidien, on ne sait jamais sur qui l'on peut tomber. –;Be La France ne conserverait-elle son prestige international que grâce à cette séduction qui s'exporte en produits dérivés (la mode, le parfum, etc.) ? ... Elaine Sciolino pose les bonnes questions....Ce que son livre révèle... de fascinant, c'est le portrait d'une société compassée et dépassée, croyant s'arrimer encore à la sophistication libertine du XVIIIe siècle alors qu'elle s'englue dans les codes bourgeois des années 50. –;Nelly Kaprièlian, Les Inrockuptibles