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Comment la France, en si peu de temps et avec si peu d'hommes, laissa-t-elle une telle empreinte en Indochine. Plus de mille ouvrages ont été consacrés à la guerre d'Indochine qui dura neuf ans, mais peu ont traité de l'ensemble de l'œuvre française en Indochine qui s'étendit sur trois siècles. De 1660 à 1860 environ, la France fut presque uniquement représentée en ce coin du monde par des missionnaires désireux de l'évangéliser. Sous Napoléon III leur protection -car ils étaient persécutés- fut le prétexte invoqué (sinon le seul) pour le débarquement des troupes françaises. C'est alors que se mit en place la colonisation et qu'arrivèrent planteurs, ingénieurs, administrateurs et archéologues, et des missionnaires d'un nouveau genre, voués à des tâches de santé et d'enseignement. L'existence qu'ils menèrent, les uns et les autres, est l'objet de ce livre vivant qui fait appel à de nombreux témoignages dont beaucoup totalement inédits. L'auteur, qui vécut au Laos en 1952-53, fait un tour d'horizon des œuvres accomplies par ces Français, souvent au péril de leur vie, en une lointaine terre d'Asie qu'ils baptisèrent Indochine, et pour laquelle ils éprouvèrent une passion étrangement unanime, l'imaginant même, parfois, payée de retour. A l'heure où la France ne cesse de se repentir d'avoir été " colonialiste ", Christiane d'Ainval répond à la question que l'on se pose souvent : comment la France, en si peu de temps et avec si peu d'hommes, a-t-elle laissé une telle empreinte en Indochine ? Christiane d'Ainval, diplômée d'études supérieures de philosophie, docteur de l'université de Paris, a déjà publié chez Perrin Le Couvent des Oiseaux (1991), et auparavant une biographie du maréchal Gouvion Saint-Cyr (Copernic) ainsi qu'une thèse de philosophie sur Louis Lavelle (Nauwelaerts).