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Pourquoi, depuis un siècle et demi, la France a-t-elle toujours eu et continue-t-elle d'avoir une guerre de retard ? Complexe de supériorité ? Incapacité à tenir compte de l'expérience ? Voici l'histoire et l'analyse d'une triste et dangereuse exception française. La France est victime d'un mal étrange : elle a tout pour gagner, mais mord souvent la poussière. Elle éprouve les plus grandes difficultés à regarder en face les défis qu'elle doit relever. Elle préfère souvent l'idée qu'elle se fait des choses à la réalité crue, et incline à repousser au lendemain les choix difficiles. Ce complexe de l'autruche qui la frappe est à l'origine de ses plus retentissants échecs civils, de ses plus cuisantes défaites militaires. Qu'il s'agisse des déroutes de 1870, 1914 ou 1940, de la débâcle de la coupe du monde de football à l'été 2010 ou des grands contrats perdus d'un bout à l'autre de la planète, des processus similaires sont à l'oeuvre. En relisant l'histoire militaire - les revers d'hier sont d'une troublante actualité ! -, mais aussi quelques épisodes des batailles industrielles majeures, Pierre Servent met à jour les défauts qui nous terrassent - le conformisme, le clonage des élites, l'arrogance intellectuelle, le refus d'écouter les voix qui dérangent, la peur de l'initiative... - et fait émerger les remèdes qui permettront de retrouver la France qui gagne. Le redressement n'est pas loin, mais il exige de la lucidité, du courage, de l'imagination : pour gagner les combats d'aujourd'hui, il suffit de sortir la tête du sable. Rien n'est perdu, montre Pierre Servent. Pierre Servent, spécialiste des questions de défense et de stratégie pour de grands médias français et étrangers, enseigne à l'Ecole de guerre et intervient comme consultant de plusieurs entreprises internationales. Il est l'auteur d'ouvrages politiques et historiques, dont Le Mythe Pétain, La Trahison des médias et Les Guerres modernes racontées aux civils... et aux militaires. Presse: " Voilà un ouvrage passionant à faire étudier dans nos universités." François-Guillaume Lorain, Le Point, 09 Juin 11