Prix public : 5,10 €
Ecrit en langue morte, cet ouvrage entend apporter un vent frais à un mélodrame trop souvent mal joué, et dont on sait d'avance comment il va finir. Qu'y a-t-il pourtant de plus gai qu'un lendemain de fête... des trépassés ? Défilent en grande pompe et à toute pompe : les veufs et les veuves (" ces mains qui fermeront vos yeux et ouvriront vos armoires "), les exécuteurs testamentaires, les notaires, les croque-morts, les épitaphes (" Ces quelques vers sur beaucoup d'autres "), les oraisons funèbres, la minute de silence, la veillée, les derniers mots (" Je regrette tout "), testaments et dernières volontés, méditations, etc. Ce Je hais les enterrements (dédié à personne car l'auteur a trop de chagrin) constitue, après Je hais les animaux, Noël, les enfants, les amoureux et les écrivains, la sixième livraison de la " Petite anthologie de la dérision ", dirigée et réalisée par Eric Momus.