Prix public : 30,00 €
Modernisation, innovation, économie de la connaissance : des mots d’ordre que les autorités russes ne cessent de marteler sous les présidences successives de Vladimir Poutine et de Dmitri Medvedev. Les universités sont au cœur de cette stratégie d’État, qui doit permettre au pays de ne plus dépendre exclusivement de la rente énergétique. L’enjeu est aussi de replacer l’enseignement supérieur russe au sein du marché mondial de l’éducation, en attirant des étudiants étrangers et en revalorisant l’image du pays. Mais ces ambitions nationales et internationales sont-elles encore à la portée des établissements supérieurs russes éprouves par les années de transition post-communiste, longtemps sous-financés, se partageant des étudiants de moins en moins nombreux ? La réforme profonde, engagée au milieu des années 2000, atteindra-t-elle son objectif de placer quelques universités russes dans le Top-100 des classements internationaux ? À travers six monographies, cet ouvrage propose une analyse de la situation et des perspectives de quelques-unes des meilleures universités nationales (Institut de l’Acier et des Alliages de Moscou, Haut Collège d’Économie, Université technique Bauman, Université́ du pétrole et du gaz Goubkine, Université fédérale de l’Oural, Nouvelle Université russe et Institut Juridique International). Les auteures, trois chercheuses russes et françaises, se sont appuyées sur des entretiens afin d’appréhender au mieux les transformations en cours au sein des universités russes et leurs perspectives.