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La mise en place de la loi organique du 1er août 2001 (LOLF) est un défi sans équivalent pour l'administration française, tant par l'ampleur des structures administratives concernées, le nombre de fonctionnaires impliqués que la profondeur des changements qui en résulte. Elle requiert non seulement le maniement de nouveaux concepts, la création de nouveaux mécanismes, la mise en place de nouvelles règles du jeu, de nouveaux équilibres de pouvoir mais aussi, depuis les instances de décision politique jusqu'aux unités opérationnelles, de nouvelles valeurs. Le processus de modernisation de la gestion publique dont est porteur le texte n'est pas étroitement financier, il est de nature à transformer l’État en profondeur. Ainsi, l'enjeu majeur qui se trouve en toile de fond de cette réforme va bien au-delà de la seule gestion rationnelle des finances publiques. Il s'agit d'une véritable révolution culturelle qui ne se limite pas à une conception managériale de la gestion publique mais s'inscrit dans un cadre plus vaste, celui de la nouvelle gouvernance financière de l'État. André Barilari est Inspecteur général des finances. Il est par ailleurs Président du Comité Interministériel d'Audit des Programmes (CIAP) et enseigne le contrôle des finances publiques au sein du DEA de Finances publiques des universités Paris I et Paris XI. Il est membre du conseil scientifique de la Revue Française de Finances Publiques. Michel Bouvier est Professeur à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne où il enseigne les finances publiques et la fiscalité, et dirige le Master « Droit et gestion des Finances publiques ». Auteur de plusieurs ouvrages, il dirige par ailleurs la Revue Française de Finances Publiques ainsi que le Groupement Européen de Recherches en Finances Publiques. Il est président de FONDAFIP (Association pour la Fondation internationale de Finances Publiques, www.fondafip.org). Il est membre de l'Observatoire des Finances locales du Comité des Finances locales. Il est également membre du Conseil des prélèvements obligatoires ainsi que du Comité d’experts de la délégation aux collectivités territoriales et à la décentralisation du Sénat et du Comité consultatif d’orientation du Conseil de normalisation des comptes publics.