Prix public : 65,90 €
Les crises bancaires et financières systémiques, apocalypse en puissance de nos économies mondialisées sont en cela un sujet dont l’actualité médiatique mais également les publications économiques et juridiques se repaissent depuis plusieurs mois. Exploitant ces circonstances, l’auteur aurait pu avancer une contribution supplémentaire à ce choc des subprimes. Pourtant, s’il s’appuie sur les récents évènements pour illustrer son propos, l’ouvrage se veut plus audacieux. En soumettant un modèle des crises bancaires et financières systémiques plaçant les banques au coeur des mécanismes de transmission, associées à un ensemble de facteurs participant au processus, il présente les règles juridiques qui ont vocation à assurer la stabilité de la sphère bancaire et ce, quelque soit la nature du choc systémique. Approche innovante, les présentes recherches s’attachent à présenter de façon transversale les solutions juridiques et les processus économiques à l’origine de ces crises. Partant, ce livre aborde plus spécialement à travers les relations juridiques existant entre les banques et leurs créanciers, les consécutions engendrant ces enchaînements fatidiques. Après avoir proposé une définition juridique renouvelée de la monnaie, puis de la monnaie banque centrale et pour finir du prêt en dernier ressort, l’auteur s’appuie, pour étayer sa démonstration, sur des analyses revisitées par le droit, des systèmes de garantie des dépôts, mais également des banques centrales, de leurs interventions et des mécanismes de compensation au sein des systèmes interbancaires. Cet ouvrage s’adresse tant aux juristes qu’aux économistes, qu’ils soient étudiants, enseignants, chercheurs ou professionnels de la banque, de la finance et de l’assurance en quête d’une vision transversale et innovante des crises bancaires et financières systémiques. Vincent Catillon est docteur en droit, diplômé de l’Université de Paris IX Dauphine. Il enseigne le droit bancaire, notamment en master de droit des affaires et de la banque à la Faculté de droit de Clermont-Ferrand.