Prix public : 48,00 €
<P>À l'heure des progrès considérables que connaissent tant les neurosciences que l'intelligence artificielle, cet ouvrage permet de faire le point sur les relations très particulières qu'entretiennent le cerveau et le droit. Ainsi met-il notamment en perspective les capacités nouvelles d'exploration cérébrale avec l'appréhension du discernement et de la vérité judiciaire, la force conquérante des algorithmes avec la place résiduelle du hasard et la liberté maintenue du consentement, ou bien encore, parce que les personnes morales ont elles-mêmes un cerveau à leur image, le poids des centres de décision qui animent ces structures commerciales et le contrôle qu'un droit perspicace se doit d'assurer.<BR>Conçu à l'initiative de l'Association Française des Docteurs en Droit, cet ouvrage est dès lors tout naturellement tourné vers des croisements inédits et des régulations récentes ou encore à construire, et fédère les réflexions de trente-cinq auteurs, venus d'horizons divers, y compris des sciences cognitives. Le neurodroit, l'intelligence artificielle et les cerveaux pluriels en constituent les trois axes fondamentaux, et entraînent le lecteur vers des domaines aussi variés que la responsabilité pénale, le sort des personnes vulnérables, la protection des données, l'assurance, la régulation financière et la compliance du secteur bancaire, les plateformes, les objets connectés, la fiscalité des centres de décision, ou encore le particularisme de l'oeuvre créée par plusieurs cerveaux. Avec toujours, en arrière-plan et comme fil conducteur, cette question fondamentale : comment permettre à la puissance des cerveaux de donner sa pleine mesure sans pour autant s'affranchir des équilibres personnels et sociétaux que le droit s'efforce par nature de promouvoir ?<BR>Par la grande actualité de ses thématiques et la richesse de ses contributions, cet ouvrage s'adresse donc aussi bien aux professionnels du droit qu'aux universitaires, aux étudiants qui préparent des concours intégrant une épreuve de culture générale et à ceux pour lesquels le Droit reste avant tout une matière d'ouverture et de progrès. À ce titre, scientifiques, médecins et philosophes pourront eux-mêmes se révéler très intéressés par les questionnements fondamentaux qui s'y trouvent posés.</P>