Prix public : 75,00 €
<P>Plus d'un siècle s'est écoulé depuis la reconnaissance de la liberté syndicale en France. Envisagée dans sa dimension collective, elle est une liberté organisationnelle qui autorise les fondateurs d'un groupement professionnel à constituer, structurer et faire vivre le syndicat, l'union ou l'association professionnelle. À la croisée du droit du travail et du droit syndical, elle fonde et garantit aussi le libre exercice de l'action syndicale afin de permettre la réalisation de l'objet du groupement professionnel : la défense des intérêts individuels et collectifs des personnes mentionnées dans leurs statuts. Dans cette perspective, la présente thèse propose d'interroger, sinon de réinterroger, la place de l'autonomie organisationnelle du syndicat, de l'association professionnelle et de l'union. Face à la promotion de la norme négociée et décentralisée en droit du travail, les enjeux attachés à l'organisation interne prennent une nouvelle ampleur. Il n'est plus seulement question d'organiser les relations d'une personne morale avec ses membres mais de permettre l'épanouissement de l'action syndicale dans l'ordre externe. Sous l'impulsion du volontarisme législatif, le renouveau du droit du travail modifie la structuration des (re)groupements professionnels, qui, eux, sont contraints de s'adapter.</P>