Prix public : 55,00 €
La France s’est engagée à diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050. Avec 43 % des consommations énergétiques, le secteur du bâtiment est concerné au plus haut point. Pour être efficace et compte tenu du faible taux de renouvellement du parc immobilier français, l’effort doit porter principalement sur les bâtiments existants. Si l’isolation thermique est devenue une priorité, elle intervient néanmoins dans un contexte délicat (risque de fragilisation des parois recevant l’isolant, respect du patrimoine et des bâtiments classés, préservation de la surface habitable, etc.). Basé sur une méthode d’analyse originale, complète et détaillée d’un contexte de rénovation ou de réhabilitation (maisons individuelles, bâtiments collectifs, etc.), l’ouvrage : − décrit le fonctionnement des parois, la contribution à l’enveloppe et à l’isolation des divers matériaux les composant ; − propose, à partir d’une approche par « familles de produits », de choisir les isolants adaptés, en optimisant les propriétés intrinsèques des matériaux en place ; − détaille la mise en place, en respectant le bâti et les normes en vigueur ; − explique comment tirer parti du contexte dans lequel s’insère le bâtiment (climat, exposition, vent, végétation…). L’étude de cas permet de décliner concrètement la méthode de diagnostic inédite exposée. Les fiches techniques et annexes synthétisent les caractéristiques des produits courants et les valeurs communément observées. Véritable méthode de diagnostic et d’accompagnement, cet ouvrage présente une méthode de choix multicritères des isolants en vue d’une rénovation réussie. Cette démarché est complétée par un outil opérationnel contenant un tableau synoptique (tableur Excel) de l’ensemble des isolants disponibles sur le marché, y compris les isolants dits « biosourcés » ; il est muni de critères de tri et de filtres permettant d’aboutir rapidement à une liste réduite d’options dans une situation donnée. Cet ouvrage est destiné aux gestionnaires de parc immobilier (Opac, OPHLM, etc.), syndicats de copropriété, gestionnaires de bien, propriétaires fonciers, aménageurs, promoteurs, architectes, bureaux d’études, entreprises et consultants en BTP, ainsi qu’aux collectivités territoriales.