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Notre société oublie trop souvent, quand elle ne la méprise pas, le double aspect de l'âme : à la fois spiritualité (universalité) et personne unique (singularité). La thèse défendue ici est que l'âme, virtualité d'être, non seulement est une question d'intérêt public, mais aussi qu'elle doit se voir accorder des droits, de véritables droits reconnus par la communauté nationale, sinon universelle. Que nous ayons ou non une âme, telle ou telle question de société sera abordée de façon très différente.