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"A quoi bon des poètes en des temps de détresse ?" se demandait, en 1800, Friedrich Hölderlin. Cette question, reprise par Theodor W. Adorno, hante la conscience poétique de l'après-Auschwitz. Comment, encore, parler, alors que la parole et tous les systèmes de pensée n'ont mené qu'à la destruction, qu'à la mort ? A travers la comparaison des trois figures majeures de la poésie européenne du XXe siècle que sont T.S Eliot, Georges Séféris et Yves Bonnefoy, c'est ce rapport entre l'acte créateur et la conscience de la mort qu'il s'agira d'étudier dans cet ouvrage.