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Ce n'est qu'à l'aube du XXIe siècle que le législateur a mis fin au magistère de la déontologie médicale comme norme principale de régulation de la relation patient médecin, avec plusieurs lois (loi Kouchner en 2002 et loi Léonetti en 2005). Mais, en respectant les fondements de la déontologie médicale, ces lois en ont reproduit les effets : préserver la primauté de la décision médicale au détriment de l'autonomie du patient. Cet ouvrage met en évidence la légitimation législative et jurisprudentielle de la déontologie médicale comme source de pérennisation du déficit d'autonomie du patient.