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Cet essai utilise les méthodes de l'historien, du géographe et du naturaliste. La problématique relève d'un fait unique dans l'histoire de la vie : en 10 000 ans, la seule espèce Homo sapiens a pris le contrôle des autres espèces. Le stress subi par les écosystèmes quaternaires du fait de la succession rapide d'épisodes glaciaires et interglaciaires, fut aggravé par le passage des Homo sapiens du stade de prédateur à celui de producteur. Si la situation évolué lentement entre la Révolution Néolithique et la Première Mondialisation de l'Économie (Renaissance, Grand Siècle et Siècle des Lumières), le processus s'est emballé à l'Anthropocène ou ère des Révolutions Industrielles (1800-2100). Cette histoire méritait une analyse technologique, économique et sociale. L'homme a perturbé les écosystèmes : agricultures déraisonnées, déforestation, pollutions urbaines et industrielles. Les risques d'empoisonnement de l'air et des eaux, et de dérèglement climatique par effet de serre du fait du recyclage du carbone fossile, se sont alors concrétisés. La biocénose en a souffert : accélération de la disparition d'espèces depuis 1500, allongement de la liste des espèces menacées aux XXe et XXIe siècles. L'imminence d'une sixième extinction massive se précise. Certes, depuis la conférence de Rio de Janeiro, l'opinion a pris conscience du drame, mais les remèdes proposés seront-ils efficaces ?