Prix public : 16,00 €
Résumé : Au début du 20ème siècle, les envahisseurs européens ont fini de soumettre les royaumes africains par les armés. C’est l’ère de la colonisation effective et administrative, dont le seul souci était de contrôler et de s'enrichir. Dans les tribus et communautés, les ordres se rompent, les traditions et les Dieux n’offrent plus de protections, non plus de prospérités. Dans le village de Tièba, les mondes se réorganisent sans se joindre : ceux qui décident de bouger et suivre les colons (les nouveaux écoliers européens), ceux qui décident de bouger et de s’opposer aux colons (les écoliers arabisants) et enfin ceux qui décident de s’opposer et de ne pas bouger. Lui Tièba, ne comprenant ni les uns ni les autres, ne fait parti d’aucun monde. Vivre pour lui signifie alors partir ailleurs. Il s'installe à Bamako, où il fonda une famille. Les colons sont chassés, l'indépendance est acquise, c'est une nouvelle ère de réhabilitation et d'auto-affirmation qui s'ouvre. Témoin privilégié de l'histoire, il dédie le reste de sa vie à soigner son peuple sans jamais le jugé, ce peuple bien que libre devra affronter ses rhumatismes chroniques. C'est cette philosophie de vivre qu'il lègue à son jeune fils avant de mourir assassiné. Nci, le jeune fils, engagé dans un asservissement aveugle et douloureux, devra affronter des tentatives d'assassinat minutieusement préméditées, avant de feindre la folie, afin de supporter une existence devenue trop pesante pour ses épaules précocement engagées et une existence devenue trop sombre.