Prix public : 19,90 €
Résumé : Ce voyageur fou sorti de nulle part se fond dans la matière, du cosmos infini à la réalité enchaînée. Il affirme en métaphore que son déplacement, sa réalisation, enfin, son mouvement comme il le dit, est créé à une vitesse comparable à la vibration visuellement imperceptible des ailes endiablées du colibri. Les mouvements sont si rapidement entrelacés dans ces fragments de réalité enchaînée qu’il nous est tout simplement interdit, à notre échelle, de les percevoir. Nos yeux ne sont pas encore assez habitués à décortiquer les enchaînements de leurs mouvements répétés. Les réalités nous sont voilées. L’image directe quant à elle, se lisse grâce à cette douce vibration, puis la réalité de l’instant se forme délicatement, image par image. En essayant de le cerner autour de ses figures de style, nous arrivons difficilement à le suivre. Personnellement, je l’ai perdu... Ou peut-être que simplement, il n’est déjà plus présent. Comment devrais-je lui reparler ? Après nos différentes correspondances alternées à travers ses cycles enchaînés, pour nous comprendre, enfin, pour nous assimiler, il m’avait dit de commencer ainsi. Arrêtons-nous ici, ça ira je pense. Veux-tu t’apaiser, enfin si tu ne l’as pas déjà fait, si ? Méditons à partir d’ici. Veux-tu recevoir et transmettre ce que je viens de vivre ? Auteur(s) : Auteur j'écris, poésies par ci, proses par là, sans ô grand jamais perdre mes prises de vue; Perspective de mouvement enclenchée ! Ma plume dans mes mains qui se stabilisent, ma pensée suivant son cours, "Je" voici un terme qui se répète et pourtant, quelle répétition assourdissante. Laissons ce pantin jouer à sa guise puisque l'écriture prend le dessus, ici le "Moi" perd sa place, enfin sa trace qui s'éloigne. La plume voudrait lui faire entendre raison, cette fois. Où iront-ils sans ce fardeau de l'égo ? Si jamais, Ô grand jamais, ils se retrouveraient en harmonie, serait-ce un conte ou une légende qui s'écrit : Soyons honnêtes, qui s'intéresse à leurs parcours ? Le fleuret ne rencontrera-t-il jamais le sabre ? Le vent façonnera leurs mouvements, le son ainsi produit résonnera-t-il jusqu'ici ? Demain arrivera si vite. La lumière réveillera nos esprits endormis et le combat deviendra une transe martiale, quelques pas et cette danse affutera notre lance. Se fendre, voici l'ultime quête guerrière : mourir par l'épée ! Mais qui saurait manier une telle témérité ! le courage du sage ne se comprend que dans le temps. La force ne saurait se pourvoir. Le pouvoir et la puissance s'acquièrent dans le silence. L'ombre structure notre forme. La lumière inonde celui qui vit, celui qui sourit ! Nous voici !