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Résumé : Dans L’Afrique noire aux oubliettes du marxisme ?, Charles-Robert Dimi répond à la question de savoir si une appropriation aboutie du marxisme est possible dans le contexte négro-africain, et, le cas échéant, en quel sens. S’interrogeant sur les mécanismes d’une telle appropriation, il se propose de prendre la mesure de ce qu’on peut en attendre du point de vue même du déchiffrement endogène de notre situation historique. Ce qui suppose un décryptage de la méthodologie et de l’idéologie qui, de l’intérieur, alimentent le marxisme. Le détour par l’analyse de la méthodologie marxiste, ainsi que le souci premier de replacer les peuples négro-africains dans leur histoire et leur culture, lui évitent de céder à la tentation du romantisme révolutionnaire, qu’il soit de type élitiste ou de type populiste. Charles-Robert Dimi nous invite à scruter davantage le marxisme, à l’effet d’y puiser avec assurance et circonspection, en évitant d’en mésestimer la rationalité, mais aussi d’en surestimer les prétentions scientifiques. Mais y est-il parvenu ? Le risque n’est-il pas grand d’envisager l’avenir de l’Afrique noire sous la houlette du seul marxisme ? L’accent porté sur les aspects scientifiques du marxisme, fondé sur l’axiomatique de lois d’évolution des sociétés, ne signale-t-il pas un reste de scientisme dont les corollaires les plus évidents seraient l’albinocratie, effet tropical de l’européocentrisme ? Au terme d’une démarche qui se veut compréhensive et critique, nous répondons par la nécessité de nuancer la thèse du philosophe camerounais en repensant d’une manière plurielle les stratégies d’une révolution politique en Afrique subsaharienne. Auteur(s) : Née le 10 janvier 1992 à Bafoussam (Ouest-Cameroun), et ancienne élève du Lycée Bilingue de Bafoussam, Scholastique Bilaure Ngoumgang Tahadoum est une étudiante-chercheuse camerounaise titulaire d’un Master en Philosophie, option Philosophie Morale et Politique/Philosophie Africaine. Elle est inscrite en Thèse de Doctorat/Ph. D au sein de la Dschang School of Arts and Social Sciences de l’École Doctorale de l’Université de Dschang où elle poursuit actuellement ses recherches.