Prix public : 17,00 €
Résumé : J’ai souvent eu à le dire (écrire) : on a coutume, pour attester de sa jeunesse, d’affirmer que le premier poète de l’écriture en Côte d’ivoire est encore vivant. Par contre, ce que l’on dit moins et peu c’est que la poésie ivoirienne est vivante, du dynamisme et de la vie que lui confère la hardiesse révolutionnaire d’auteurs jeunes. Pour beaucoup, ils ont poussé « in-cultes », sans dévotion ni dogme particulier pour ce qui est de la poésie, sans école, sans modèle véritable. Venus de partout, sauf de la poésie ni même de la littérature ou du monde des arts, ils ont germé hors sol ; là où bien souvent on ne les attendait pas. Si le disant, on peut penser à la poésie urbaine zouglou, venue de la rue et dont le courant, petit-à-petit essaime dans la poésie des circuits officiels, on peut et doit aussi désormais se référer à l’expérience que nous livre Kessé Marc-Antoine Brou, poète de la dernière décennie, qui semble né à la poésie comme d’une fécondation ex vitro. Que parle donc le poète ; et que le baptême (il ne l’est déjà plus) ne soit pas de feu. Qu’il parle et que l’œuvre portée sur les fonts baptismaux blanchisse à l’échelle du monde, de l’Afrique, du pays… les pages blanches de cette lettre multiple plurielle et unique à « mes » contemporains. Auteur(s) : Kessé Brou est un jeune médecin qui est passionné de littérature. Il a vu le jour en Côte d’Ivoire en 1990. Après son premier ouvrage, intitulé « Mes précieuses laudatives », un recueil de poème ; voici son deuxième ouvrage. Avec « À mes contemporains », il a la volonté de s’affirmer en tant que poète.