Prix public : 15,00 €
Résumé : Hegel insiste : « L’homme doit s’honorer lui-même et s’estimer de ce qu’il y a de plus sublime » ; le savoir philosophique dispose l’homme à s’occuper de ce qui n’est pas éphémère. Philosophie et rationalités. La rationalité dépasse les limites que le mathématisme réductionniste lui imposait. Elle signifie l’ordre et la régularité du mouvement primordial et structurant de l’univers, les lois structurant a priori et universellement la raison humaine, toujours et partout la même, mais aussi les multiples décisions que les hommes se font de la façon dont le monde doit fonctionner tel que ce décision sont consignées dans des savoirs : - les mythes fondateurs pour qui, leurs logiques est plutôt leurs sens, sens comme postulats qui vont déterminer les attitudes et comportements et les rapports à soi, à l’autre et au monde ; - les croyances et la foi en Absolu ; - les sciences ; - les technologies ; - les arts ; - la philosophie. Autant toutes les productions de la raisons : tout ce qui est produit par l’homme est estimable et rationnel, parce qu’il ne saurait provenir d’autres choses que de la raison. Le savoir philosophique élève alors l’intelligence à un plus haut degré d’abstraction; il ne néglige aucune fonction de la connaissance : l’amour et l’union d’un mystique, l’émotion d’un poète artiste, l’imagination d’un mythologiste, l’observation d’un scientifique, l’intuition d’un mathématicien… Le lecteur ne manquera pas de remarquer que cette partie pose des grandes généralités. Il s’agit d’une introduction dont les éléments sont développés dans les livres qui suivent, surtout « la philosophie en son histoire ». Auteur(s) : Isaïe Nzeyimana est professeur de philosophie à l’Université du Rwanda ; il publie « Philosophie et rationalités », une sorte de manuel de Philosophie, en plusieurs livres, à partir de ses expériences d’enseignement de philosophie et philosophie appliquée, dans plusieurs programmes universitaires.