Prix public : 15,00 €
Résumé : Dans « Edelweiss, mon amour », Tighilt développe tout d’abord une idée, une idée d’émancipation dans une société polluée, minée par ses traditions, ses lourdeurs ataviques et ses démons assassins. Il associe cette idée à une jeune femme et à une fleur, un être se transformant tantôt en l’une, tantôt en l’autre, en un espace fantastique et réaliste à la fois, dans une course poursuite à l’allure de vendetta. L’autre personnage, Meziane, jeune poète en quête de l’Edelweiss, quasiment inaccessible, se consume dans l’amour, entre l’interdit et le meurtre, voyant son idéal s’échapper à chaque battement de cœur, à chaque périple recommencé. Nous avons ici le récit poétique et symbolique d’une Algérie en guerre, livrée à tous les intégrismes, ceux de la tradition, de la religion, comme ceux d’un régime totalitaire. Une Algérie dont la jeunesse et la femme sont sacrifiées sur l’autel des violences historiques et de la folie ; c’est aussi l’histoire d’une résistance, d’une lutte acharnée conte le mal, la dérive passéiste, la mort qui guette à tout bout de champ ; le récit poétique d’une quête passionnée et passionnelle de l’amour et de la liberté en perpétuel désertion. Ainsi, la Ville Blanche (Alger) est grise, soumise au dictat des démons assassins, aux loups-garous, aux monstres préhistoriques, interdisant le pressentiment, le rêve et le progrès. Un espace qui sombre dans le marasme, les archaïsmes, la barbarie du moyen-âge ; un cercle infernal que l’Edelweiss et Meziane fuient avec la force du désespoir. Auteur(s) : Tighilt Mohand Amokrane est né le 14 mars 1953 à Tifilkout, dans la région de Tizi-Ouzou, en haute Kabylie. Il a été professeur d’enseignement de langue et de littérature française dans un collège, au fond du pays Kabyle, en Algérie. Il a également été journaliste collaborateur et a contribué à des revues socioculturelles comme à des quotidiens d’information, notamment Passerelles, La Région, El Watan, le Soir d’Algérie. Il a fait paraître des nouvelles et des textes dans des quotidiens et des hebdomadaires de la presse nationale, en Algérie. On peut citer entre autre : l’Odyssée africaine ou la matrice déchiquetée, aux sources de la parole, la résurrection.