Prix public : 22,00 €
Résumé : L’artiste travaille avec l’histoire de son pays ; il n’est pas au service de ceux qui font l’histoire, mais au service de ceux qui la subissent. Elle traduit les rapport forts - faibles ; dominants au Nord, dominés au Sud ; esclavage, colonialisme, néocolonialisme, impérialisme et leurs corolaires : guerres de libération avec les Nègres Marrons, Toussaint Louverture, Nguyen Van Troi, Che Guevara, Abdelkader, Ghandi, Lumumba, Kimbangu, Kwame Nkrumah, Joseph Rendjambe, Wongo, Emane Ntole, Ossende Afana, Um Nyobe, Behanzin, Malcolm X, Martin Luther King, Steve Biko… L’artiste doit prendre sa part de responsabilité par rapport au corps social. L’art ne doit pas n’être qu’un divertissement ; l’artiste amuseur n’est préoccupé que par les turpitudes de ses amours maudites. Ainsi, pendant que les coalisés larguaient leurs armes de « destruction massive » sur la Côte d’Ivoire, la Libye, l’Irak, l’Afghanistan ou bien encore, quand l’Apartheid de la minorité blanche sévissait sur la majorité noire en Afrique du Sud, une grande partie du continent africain n’était considérée que comme un grand dancing et la spécialité de l’artiste musicien africain était de faire danser. La démission des élites a favorisé la minorité dominante sur la plus grande majorité qui vit dans la pauvreté et même en dessous du seuil de pauvreté avec moins d’un dollar par jour pour vivre ; d’où le paradoxe Pays riches / Peuple et Population pauvres. Pierre Claver Akendengué. Auteur(s) : Fidèle Afanou Edémbé est gabonais. Il est né et vit à Port-Gentil (Gabon). Retraité, il partage son temps entre le management des organisations, le journalisme et l’écriture. Ayant accompagné pendant une décennie Pierre Claver Akendengué comme musicien et comme collaborateur, il apporte avec Pierre Akendengué un chant dans la nuit un témoignage édifiant sur l’une des seize icônes de la culture mondiale.