Prix public : 24,00 €
Résumé : Le débat sur l’existence ou la non existence d’une philosophie africaine constitue un moment important de l’histoire de la philosophie en Afrique moderne et contemporaine. Il est animé par les grands noms tels que Marcien Towa, Paulin Hountondji, Fabien Eboussi Boulaga, Basile Juléat Fouda et bien d’autres. En 1983, une jeune hégélienne, soucieuse de l’émergence de l’Afrique par l’appropriation conceptuelle des problèmes du temps présent, porte un coup dans fourmilière. Au-delà des questions de définition et de délimitation de ce qu’on appelle philosophie en Afrique, Rachel Bidja Ava montre qu’il faut suivre la voie philosophique d’Ebénézer Njoh Mouelle, « précurseur d’un nouveau philosopher en Afrique ». Cette voie consiste à s’attaquer ou prendre en charge conceptuellement « les situations troubles » qui accompagnent l’existence en Afrique. Le modèle de questionnement qui répond mieux à cette exigence, c’est bien, l’Essai sur la signification humaine du développement, plus connu sous le titre De la médiocrité à l’excellence, paru en 1970. Auteur(s) : Lucien Alain Manga Nomo est Maître de Conférences au Département de Philosophie de l’ens de l’Université de Yaoundé I (Cameroun). Titulaire d’un Doctorat Ph. D. en Philosophie de la même université, il est spécialiste de la Philosophie morale et politique. Il s’intéresse aussi bien à l’idéalisme allemand qu’aux problématiques liées à la gouvernance, au développement et à l’éducation. Ont également contribué : Arsène Bekolo Metee, Amélie Aristelle Ekassi et Charles Romain Mbele, Théodore Moukoune Elombe, Joseph Raymond Bogmis, Denis-Ghislain Mbessa, Scholastique Bilaure Ngoumgang Tahadoum, Glwady’s Mbang Ngon Ebang.