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Dans la société économique, les individus (homoeconomicus) lient leur existence à la consommation des Biens & Services. Précisément, c'est à travers ce rapport très étroit à la consommation qu'ils donnent un sens à leur vie. Dès lors, on parle de consumérisme et de société de consommation. La société économique est à elle seule un oxymore. Elle traduit une modernité archaïque. En effet, d'une part, ses mécanismes promeuvent un essor considérable de production des Biens & Services aspirant à améliorer toujours plus le bien-être des Êtres humains. Mais, d'autre part, à cause de l'impact prééminent de la dynamique de l'inconscient, elle souffre de myopie : seul l'instant présent ( l'immédiateté) compte. Les caractéristiques de cette dynamique (égoïsme, convoitise, impatience, avidité, etc.) s'imposent dans le comportement des homoeconomicus . Ceci se traduit par les neutralisations de la raison, de l'autorité de la conscience et de celle de la morale, de l'empathie et de la compassion. Ces neutralisations débouchent sur un niveau très élevé du potentiel de propension à exercer la violence. Aussi, ces mécanismes imposent un phénomène de double servitude chez les homoeconomicus : ils ne sont pas libres et la société économique n'est donc absolument pas compatible avec la démocratie. A la base, ces mécanismes promeuvent l'individualisme et, donc, des rapports de force permanents débouchant sur l'émergence des classes sociales et la production structurelle des inégalités. Bref, ses mécanismes détruisent la VIE dans son ensemble. Cette configuration est une profonde régression. C'est le retour en force de l'instinct primaire dans les comportements humains. De ce point de vue, la société économique est fondamentalement archaïque. Son adoption est une erreur majeure.