Prix public : 9,90 €
Algérie, 1957. Jacques Pâris de Bollardière est général de brigade. Très vite, il s’élève contre les procédés employés par l’armée française pour recueillir des renseignements auprès des Algériens. La torture est en effet monnaie courante et cautionnée par le racisme assumé qui règne à tous les échelons des forces armées en Algérie. Même les appelés comme le jeune Raymond sont “invités” à participer aux séances qui laisseront de part et d’autre des cicatrices indélébiles. Jacques de Bollardière s’élèvera publiquement contre ces pratiques, ce qui lui vaudra un emprisonnement et la mise au ban de l’armée. Tout le reste de sa vie et celle de son épouse seront consacrées à la lutte pour la non violence et le respect des droits humains. Malheureusement, certains gouvernements continuent encore aujourd’hui à justifier l’utilisation barbare de la torture comme moyen de lutter contre le terrorisme, comme, notamment, le gouvernement américain sur la base de Guantanamo.