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C'est un fait : nous avons modifié de façon durable les conditions d'habitabilité de la Terre, et grandement fragilisé la vie en société. Cette situation charrie avec elle la pire des menaces politiques : sous <br /> couvert d'intentions environnementales — sauver la planète ! —, la sortie, par le vote, des démocraties. <br /> L'auteur décrypte les récits du temps présent qui font le lit possible de l'échec démocratique et/ou de l'échec écologique : "le récit mensonger", selon lequel nous ne serions pas sûrs que le changement <br /> climatique soit d'origine humaine ; "le récit chinois", selon lequel la fin justifierait les moyens ; "le récit californien", qui fait miroiter un salut technoscientifique ; "le récit bisounours-mais-pas-que", qui fait reposer un changement global sur la conversion à l'écologie de chaque citoyen ; "le récit pervers", <br /> qui veut tout faire tenir ensemble. Mais l'histoire n'est pas terminée. Un récit alternatif trace son sillon, qui postule que seule une radicalité démocratique nous permettra de vivre ensemble au sein de l'étendue terrestre. <br /><br /> Ces nouveaux récits sont des leviers politiques influents. Pour les évaluer à l'aune de ce qu'ils peuvent apporter à l'aventure humaine, Nathanaël Wallenhorst mobilise deux critères. Le premier, scientifique, <br /> identifie comment sortir de la zone critique dans laquelle nous sommes : il s'agit du consensus international sur l'ampleur de l'altération de la Terre par les activités humaines. Le second, politique, privilégie ce qui affermit la démocratie. <br /><br /> Cet ouvrage voudrait permettre au lecteur de s'orienter, malgré la confusion et l'incertitude qui caractérisent le début du XXIe siècle.