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La mondialisation, les rachats, les fusions, l’augmentation de la productivité, la volonté accrue d’être performante à tout prix sur ce vaste marché, cette accélération économique ou bien cette guerre économique, comme la nomme certains auteurs, conduisent les entreprises à entrer dans une lutte qui semble interminable, incontournable où les premières victimes sont les salariés.L’auteur étudie la souffrance au travail, conséquence directe de l’organisation et des conditions de travail sur les individus, qui, devant une incompréhension de ce qui se passe autour d’eux, n’en peuvent plus. Quelles sont les possibilités pour que cela cesse et comment limiter le nombre de victimes ?C’est pourquoi l’auteur interroge la reconnaissance et la réflexivité comme étant des possibles et une fin probable à cette souffrance.Elle s’inspire de l’ethnométhodologie pour interroger, dans sa propre tribu, des femmes qui ont travaillé dans la même structure. Ce qui découle de ces entretiens est une profonde souffrance, des blessures, une certaine prise de conscience sur leurs conditions et des préconisations, issues de ces entrevues.Le rapport au travail est déformé, sa représentation est tronquée. La réflexion sur une amélioration possible de l’organisation et des conditions de travail semble pourtant être envisageable, elle doit pouvoir être commune et le besoin de reconnaissance semble être concevable à condition que les entreprises et leurs dirigeants se mobilisent ensemble dans cette quête de reconnaissance pour vaincre cette souffrance au travail, qui gangrène les salariés.