Prix public : 24,00 €
Dans ce livre, un récit, une vie et des vies qui basculent après la mort d’un conjoint : des femmes, nombreuses, ce sont celles qui sont réduites à des objets périmés. Accablées par le poids de la tradition, elles ne sont plus capables de défendre leur dignité. Non, elles sont devenues vulnérables et par conséquent, la cible des guerres d’héritages qui, du jour au lendemain les jettent dans la rue avec leurs enfants. Oui, une douleur qui se lise bien souvent après cette chasse à l’homme : quitter une maison où l’on a été heureuse, même si on a trouvé un autre endroit, est toujours une épreuve dure. La cruauté de la barbarie dont l’auteure dénonce à travers un personnage fictif dénommé Sitaku, relance la problématique au cœur d’une civilisation millénaire qui a toujours su respecter sa tradition en protégeant la femme veuve, celle-là même qui, aujourd’hui est traitée de tous les maux : sorcière, avare, profiteuse, captative… Au fait, de quoi profite t- elle ? Je pense qu’elle a plein droit de veiller sur sa progéniture, avant comme après la mort de son conjoint, comme une poule qui garde ses enfants et d’occuper en toute légitimité la même maison ?