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Le nom, nous le portons tous. C’est le tout premier élément sociologique qui nous distingue des autres. On ne saurait donc se représenter un Homme sans nom. Seulement, cette existence corrélationnelle a fini par faire penser que le nom n’est qu’un nom et rien d’autre. Mais le personnage de Mvondo nous fait réviser cette attitude laconique. Ainsi, Mvondo est un nom, un nom surtout pas comme les autres.L’auteur, dans une balade qui nous conduit en pleine forêt équatoriale dans les années quatre-vingts, permet de voir comment un nom peut être déterminant dans la vie d’un homme. Un nom, peu importe les milieux, ouvre les portes ou les ferme. Dans le contexte où se déroule l’intrigue, un nom signifie bien plus que l’action. Dans un monde de corruption, d’analphabétisme, de non-science, le nom est tout, sauf rien. Le seul problème, c’est qu’il peut arriver que sa justification devienne une exigence. Et lorsque cela provient de là où l’on se veut le plus en sécurité, comme chez sa femme, alors on doit gérer le dilemme le plus redouté de sa vie…