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On a certainement tout écrit sur la présence française en Algérie : colonisation, construction du pays, le « maintien d’ordre », l’inévitable indépendance finale et le retour au pays. Pourtant, un détail a été délaissé par nos historiens : la mutation de Paris à Marseille, avec ses conditions particulières, des douze mille colons. Même bon nombre de leurs descendants ignorent ce détail, d’une si grande importance pour ceux qui l’on vécut.L’événement se déroule en 1848. Les gouvernants de l’époque veulent faire traverser la France à douze mille « volontaires à l’exil » afin qu’ils colonisent l’Afrique du Nord. Parmi eux, des femmes et des enfants rendent impossible la perspective d’une si longue marche à pied.Le rail ? Il commence à peine à pointer le bout de ses traverses. Seul le trajet Arles-Marseille est vraiment envisageable.Les chemins de terre sans grands entretiens autorisent bien le va-et-vient de diligences hippomobiles, chariots ou autres engins roulant, mais le tonnage transporté ajouté au délai imposé interdisent l’espérance d’un succès de ce côté-là.Alors, que faire ? Quelle orientation est-il possible d’envisager ?Les colons traverseront alors la France en péniches de Paris à Chalon-sur-Saône, puis en bateau jusqu’à Arles. Le rail grignotera les ultimes kilomètres afin de toucher Marseille. Un voyage ambitieux. Incertain. Un long périple avec, dans le cœur, l’espérance fragile d’une vie meilleure au bout de l’aventure.Merci au Musée de la Batellerie de Conflans Sainte HonorineEt à Emile et Simone Martin-Larras.Sans eux, cette œuvre n’aurait jamais vu le jour.Source://mdame.unblog.fr/tag/les-premiers-colons/