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Cette thèse est une réflexion critique sur les principes de canonicité littéraire par rapport aux champs établis et émergents. Sont présentées, par le biais de penseurs camerounais, la mise en place et la continuité de la canonicité littéraire française dès le XVIIème siècle, ainsi que l'autonomie d’un champ d’écritures.Selon certaines théories postcoloniales, la littérature canonique a semblé contribuer au maintien et à la transmission de valeurs d‘une classe dite dominante au détriment d‘autres valeurs présentes. Ces théories démontrent les processus d‘exclusion d‘écritures divergentes et différentes – notamment celles des anciennes colonies – engendrés par les termes de la canonicité littéraire occidentale. Mais c’est bien en développant un discours canonique propre que les écritures des pays émergents seront à même d’établir leurs instances de reconnaissance.La thèse propose finalement le principe de canonicité comme instrument légitime et indispensable pour affirmer l‘autorité d‘un champ, ses caractéristiques et ses transformations.