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« Il y a des mots dans l’air, le vent qui souffle me les susurre à l’oreille et agite ma plume. Alors j’écris ! Je décris la douleur de ce peuple qui pleure et gémit. Je transcris ce message d’espérance nous venant du cosmos infini », nous révèle Kevin Mandah qui cogite pour dissiper ses angoisses et ses peurs sur son continent, l’Afrique, ou son pays, le Congo. Car : « Ce qui nous tue n’a rien à avoir avec les rapts de l’Occident mais avec la haine de l’autre qui hurle et brûle dans nos veines... », affirme-t-il.Le Souffle du printemps afro-noir sur les tempes de Lucyest un appel au réveil de la conscience collective des Noirs d'Afrique qui croupissent sous les nouvelles formes d’esclavage et la colonisation mentale façonnées par les leurs, les dirigeants imbus d'un pouvoir néfaste.