Prix public : 27,00 €
Ancien cantonnier, Docteur en droit public, diplômé de l’École des hautes études en santé publique, Norbert de Roux a exercé son métier de directeur d’hôpital et de conseiller santé sur trois continents. Il se pique à présent de philosophie politique, de philosophie de comptoir, devrait-on dire. L’auteur nous raconte une histoire loufoque qui éclaire, de manière inquiétante, la face obscure de notre système économique et social, impitoyable pour les malheureux qui ne sont pas invités au festin de la mondialisation. La vie de Norbert le cantonnier, celle de Norbert le balayeur et enfin celle de Norbert l’éboueur, à la vérité les trois vies d’un même homme, se déroulent à un train d’enfer, mais l’homme fait du surplace à l’image d’un rat dans sa roue. Pourtant, autour de lui, le monde bouge. Les affaires de quelques-uns prospèrent à la faveur de prétendues réformes qui font voler en éclats les acquis sociaux. Norbert, le prolétaire paillard, est le témoin, sinon la victime, des dérives du libéralisme qui font le lit de la droite extrême. L’auteur prétend ne rien faire d’autre que de caricaturer dans son ouvrage des rapports sociaux déjà caricaturaux. Le niveau des inégalités est caricatural. La morgue des riches à l’égard des pauvres est caricaturale. Avec les bonus astronomiques versés aux patrons qui jettent à la rue des milliers de salariés, la réalité ne dépasse-t-elle pas la fiction ? Le livre de Norbert de Roux est à mille lieues d’un essai. Il aborde un sujet grave, celui de la germination d’un néofascisme sur le terreau d’un système capitaliste devenu fou, avec un style bête et méchant qui évoque davantage le journal Hara-Kiri que les Saints Évangiles.